6 idées reçues à propos des chiens
Après vous avoir proposé une petite sélection des idées reçues les plus courantes sur nos amis les chats (voir notre article en cliquant ici), nous vous proposons de faire un petit point sur les chiens. En effet, de nombreuses rumeurs circulent sur eux et certaines sont loin de la vérité. Aujourd’hui, nous vous proposons une petite remise au point.
1 – Les chiens voient en noir et blanc : vrai ou faux ?
Certaines rumeurs disent que nos chiens ne sont pas en mesure de voir les couleurs et donc auraient une vision en noir et blanc. Néanmoins, si l’on se penche de plus près sur le sujet, on découvre que ce point est bien plus complexe. D’après les études qui ont été menées, il a été affirmé que les chiens ne pouvaient pas voir deux couleurs : le rouge et le vert. Il semblerait donc que nos toutous aient une vision qui s’approche plus de celle d’un daltonien plutôt que de celle d’une personne souffrant d’achromatie.
2 – Les chiens ne s’entendent pas avec les chats : vrai ou faux ?
Malgré que cette rumeur ait été démentie des milliers de fois, certains pensent encore que le fait d’avoir un chien empêche d’avoir un chat, et réciproquement. Concrètement, il existe certains chiens qui ne s’entendent pas avec les chats et vice versa. Cela ne veut pas dire que c’est une généralité. Lorsque vous adoptez en refuge ou en association, vous pouvez vous tourner vers un animal dont on connaît les ententes afin d’être certain que la cohabitation se passe le mieux possible.
3 – Les chiens catégorisés sont des chiens dangereux : vrai ou faux ?
Les chiens catégorisés, comme par exemple les Staffs et les Rottweilers, souffrent d’une bien mauvaise réputation. Certains estiment, à tort, que ce sont les races de chiens les plus dangereuses alors qu’il n’en est rien. Si l’on se réfère aux statistiques, on découvre que la race qui cause la plus de morsures en France tous les ans est le labrador. Si vous vous demandez pourquoi les Pitbulls sont utilisés comme chiens de combat, il ne faut pas se référer à leurs capacités physiques mais plutôt à leur trait de caractère. En effet, il a été avancé que les chiens issus de cette race étaient plus enclins à écouter leur maître, même si ce dernier leur demande de se battre avec un autre chien. Pour plus d’informations sur les chiens catégorisés, vous pouvez vous référer à l’article que nous avons écrit sur ce sujet en cliquant ici.
4 – Un chien qui se trouve dans un refuge a forcément un problème : vrai ou faux ?
Les abandons sont nombreux en France et certaines personnes ont tendance à penser que les chiens sont au centre du problème. Si l’on se réfère aux raisons d’abandon (comme nous l’avons évoqué dans cet article), on découvre que c’est souvent le maître qui est en cause dans un abandon et non l’animal. De plus, pour les chiens qui sont abandonnés à cause d’un problème de comportement, il est important de garder à l’esprit que cela résulte d’une mauvaise éducation. Comme le dit le proverbe « il n’y a pas de mauvais chiens, il n’y a que des mauvais maîtres ».
5 – Il n’est pas possible d’éduquer un chien adulte : vrai ou faux ?
Même s’il est toujours conseillé d’éduquer un chien dès son plus jeune âge, sachez qu’il n’est pas impossible de faire ce travail sur un adulte. Effectivement, un chien est en capacité d’apprendre tout au long de sa vie et un spécialiste du comportement canin pourra vous orienter dans cette étape. À cause de cette idée reçue, de nombreux chiens adultes sont mis de côté dans les refuges et les associations. Pourtant, ils n’attendent qu’une deuxième chance.
6 – Un chien est forcément malheureux en appartement : vrai ou faux ?
Certaines personnes n’osent pas adopter un chien parce qu’elles vivent en appartement et qu’elles sont persuadées que leur chien sera malheureux. Sachez que cela ne veut rien dire. En effet, un chien dans un jardin qui ne sortira jamais et ne verra jamais d’autres chiens sera sans doute beaucoup plus malheureux qu’un chien en appartement qui fait au minimum trois balades par jour. Lorsque vous adoptez un chien, vous ne devez pas uniquement regarder la taille de votre logement mais bel et bien le temps et l’énergie que vous êtes en mesure d’accorder à cette petite boule de poils.